Plus forts ensemble | Le personnel de la Confédération et ses entreprises.
Pour l’APC et les autres partenaires sociaux, la démarche et le bulletin
d’information transmis aujourd'hui concernant le reclassement des fonctions
d’assistant.e.s et de réviseurs/euses de la douane sont non seulement
inacceptables, mais constituent également un désaveu des partenaires
sociaux de la part du directeur Bock. C’est tout l’inverse d’un dialogue
constructif ! Nous constatons depuis longtemps que la restructuration
de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) avance à grands pas et que les responsables de l'OFDF sont sous
pression. Mais l’APC n'a aucune compréhension pour cette situation ;
les responsables de l'OFDF semblent oublier que les objectifs n'ont pas été
fixés par le personnel, mais par ces mêmes responsables, et que ce n'est
pas le personnel qui doit en payer le prix.
L’APC et les autres partenaires sociaux se sont certes mis d'accord sur la
date du transfert au 01.01.2028, mais aucun accord n'a été trouvé sur la
nouvelle classification des réviseurs/euses de la douane et la manière de
procéder. La décision de l'OFDF communiquée aujourd'hui témoigne du peu
d'estime de la direction pour le personnel en place depuis de nombreuses
années, qui a non seulement acquis une grande expérience dans son métier
d'origine, mais qui a également dû suivre différentes formations exigeantes
pour y parvenir. Aujourd’hui, ces collaborateurs et collaboratrices se
voient à nouveau contraints de suivre des formations continues pour, au
mieux, conserver leur classe de salaire. Une situation absurde que l’APC
avait déjà dénoncée lors du transfert des spécialistes de douane.
Avec les autres
partenaires sociaux, nous allons exiger que les négociations reprennent
malgré cette décision unilatérale afin de trouver des solutions socialement
acceptables et respectueuses.
Bulletin d'information de l'OFDFBulletin d'information du 28 février 2022 - Classification du nouveau profil professionnel et procédure de mise en œuvre (2e partie) - PDF